Chaque semaine, des responsables marketing me font la mĂŞme confession :
“Chez nous, l’emailing ne fonctionne pas.”

Taux d’ouverture en berne. Engagement quasi nul. Offres ignorées.
Et pourtant, l’email reste l’un des canaux les plus rentables en BtoB. Alors, où est le problème ?

Dans 90 % des cas, il se situe du côté de la base de données ou du contenu. Parfois même les deux.

Les symptĂ´mes sont toujours les mĂŞmes :

  • Le taux d’ouverture plafonne malgrĂ© tous les efforts sur l’objet.
  • La base de contacts s’use rapidement et devient peu rĂ©active.
  • Les prospects ne rĂ©pondent pas, mĂŞme face Ă  des offres attrayantes.

Deux coupables principaux

1. Une base de données mal qualifiée

C’est le mal le plus répandu.
Vous envoyez vos emails Ă  :

  • Des adresses obsolètes
  • Des profils non pertinents
  • Des contacts sans segmentation ni consentement

Conséquence : vos messages tombent dans le vide. Dans le meilleur des cas, ils ne sont pas lus. Dans le pire, ils atterrissent en spam. Et chaque envoi fragilise un peu plus votre délivrabilité.

2. Un contenu peu engageant

Trop de messages ressemblent à des brochures commerciales sans âme :

  • GĂ©nĂ©riques
  • Froids
  • Purement promotionnels

Le problème ?
Vos destinataires ne se sentent pas concernés. Ils ne trouvent pas d’intérêt à lire, encore moins à cliquer.

3 leviers pour remettre votre stratégie sur les rails

1. Nettoyez votre base en continu

  • Supprimez les doublons et les adresses inactives
  • Mettez Ă  jour les fiches contacts avec des donnĂ©es utiles
  • Segmentez selon les intĂ©rĂŞts, le rĂ´le dans l’entreprise, ou le niveau de maturitĂ©

Un fichier de 500 contacts ultra-ciblés vaut mieux que 5 000 contacts anonymes.

2. Personnalisez au-delà du prénom

  • Adaptez le ton et le contenu aux problĂ©matiques de vos segments
  • RĂ©utilisez des signaux faibles (pages visitĂ©es, clics prĂ©cĂ©dents, secteur d’activité…)
  • Évitez les templates rigides : vos prospects ne veulent pas ĂŞtre “traitĂ©s”, ils veulent ĂŞtre compris

3. Apportez de la valeur avant de vendre

  • Partagez une Ă©tude de cas pertinente.
  • Proposez une ressource utile (checklist, benchmark, guide…).
  • Offrez un conseil actionnable, sans contrepartie immĂ©diate.

Le bon email n’essaie pas de vendre dès le premier contact. Il installe la confiance et donne envie de poursuivre la conversation.

Et les 10 % restants ?

Parfois, le problème vient d’un mauvais timing, d’un outil mal paramétré, ou d’un manque de cohérence stratégique.
Mais avant d’incriminer la tech, assurez-vous d’avoir fait le ménage dans votre base et soigné votre contenu.

Parce qu’en emailing comme ailleurs, le fond prime sur la forme.